La transition vers des débits 400Gb risque d'arriver plus vite que vous ne le pensez

 
Alors que les gestionnaires de data centers regardent vers l’horizon, les signes d’une évolution basée sur le cloud sont partout : plus de serveurs virtualisés haute performance, une bande passante plus élevée et des exigences de latence plus faibles, ainsi que des connexions commutateur-serveur plus rapides. Que vous utilisiez 10Gb ou 100Gb aujourd’hui, la transition vers 400Gb est plus proche que vous ne le pensez.

De nombreux facteurs sont responsables de la transmission vers 400G/800G et au-delà. Les data centers sont passés de plusieurs réseaux disparates à des environnements plus virtualisés, pilotés par logiciel. Dans le même temps, ils déploient plus de connexions machine à machine et réduisent le nombre de commutateurs entre elles. La plupart des éléments de support des data centers à l’échelle du cloud de demain existent. Ce qui manque, c’est une stratégie complète pour créer une infrastructure de couche physique qui peut toutes les relier.

Alors, comment y arriver ? Connaissez vos options  

Émetteurs-récepteurs

Passer au 400Gb nécessitera de doubler la densité des émetteurs-récepteurs SFP, SFP+ ou QSFP+ actuels. C’est là que les technologies QSFP-Double Density (QSFP-DD) et OSFP (petit facteur de forme octal enfichable) entrent en jeu. Les deux utilisent huit voies par rapport à quatre et peuvent s’adapter aux 32 ports d’un panneau 1RU. Les seules différences significatives sont la rétrocompatibilité et les capacités de gestion de puissance. Les MSA mentionnent différentes options de connexion optique : Les connecteurs LC, mini-LC, MPO 8, 12, 16, SN, MDC et CS peuvent être choisis en fonction de l’application prise en charge. En parlant des connecteurs…

Connecteurs

Une grande variété d’options de connecteurs offre plus de moyens de distribuer la capacité basée sur l’octal plus élevée. Le MPO à 12 fibres était traditionnellement utilisé pour prendre en charge six voies à deux fibres. Avec de nombreuses applications, comme 40GBase-SR4, utilisant seulement quatre voies (huit fibres), MPO16 peut être mieux adapté à une utilisation avec des modules octaux. D’autres connecteurs méritent d’être examinés : le SN et le MDC, qui intègrent la technologie de virole de 1,25 mm et fournissent des options de dérivation flexibles pour les modules optiques à grande vitesse. La dernière question sera de savoir quels émetteurs-récepteurs sont disponibles avec quels connecteurs à l’avenir.

Puces

Bien sûr, il n’existe aucune limite à la demande de bande passante. Actuellement, le facteur limitant n’est pas la quantité que vous pouvez brancher à l’avant du commutateur, mais la capacité que le chipset à l’intérieur peut fournir. Un radix plus élevé s’associe à des vitesses SERDES plus élevées pour générer une capacité supérieure. L’approche typique pour prendre en charge 2015 les applications 100Gb utilise 128 des voies de -25Gb, ce qui donne une capacité de commutation de 3,2 Tb. Pour atteindre 400Gb, il était nécessaire d’augmenter les voies ASIC à 256 50Gb, ce qui permet d’obtenir une capacité de commutation de 12,8 Tb. La prochaine progression, les lignes 256 100Gb, nous amène à 25,6 Tb. Des plans futurs sont envisagés pour augmenter les vitesses des lignes jusqu’à 200Gb – c’est une tâche difficile, qui prendra quelques années à perfectionner.

Plongez plus profondément dans 400G/800 (Partie 1)

Évidemment, nous avons à peine effleuré la surface de ce que les gestionnaires de data centers doivent prendre en compte lorsqu’ils envisagent leurs stratégies et leurs calendriers pour la migration 400G/800G. Il y a beaucoup plus à dire sur l’emplacement de la technologie et son orientation. Pour une exploration plus approfondie de la situation actuelle, nous vous encourageons à consulter le fichier de faits sur ce sujet. Et assurez-vous de vérifier régulièrement auprès de CommScope pour garder un œil sur l’évolution des choses.